Les bourreaux publics étaient les personnes qui infligeaient la peine capitale à l’époque médiévale. Les bourreaux ont reçu d’autres noms liés aux punitions physiques qu’ils exécutaient, comme hangman (pendaison) et headman (décapitation).
Un bourreau recevait généralement un mandat qui l’autorisait ou lui ordonnait d’exécuter une sentence (ce qui le protégeait d’être accusé de meurtre).
Contrairement à la croyance populaire, les bourreaux médiévaux étaient rarement encapuchonnés (les cagoules n’étaient utilisées que si leur identité et leur anonymat devaient être préservés) et n’étaient généralement pas vêtus de noir.
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Le métier de bourreau
Bien que les médiévaux aient eu recours à la peine capitale bien plus fréquemment que nous ne le faisons aujourd’hui, les exécutions étaient rarement nombreuses. Pour cette raison, de nombreux bourreaux étaient des spécialistes professionnels qui parcouraient un circuit ou une région pour accomplir leur mission. Il n’était pas rare que les bourreaux administrent également des punitions physiques non létales ou appliquent la torture.
La rémunération des rares exécutions n’étant pas suffisante pour vivre, de nombreux bourreaux médiévaux étaient également des équarrisseurs chargés d’enlever et de débarrasser les carcasses d’animaux (morts, mourants, blessés) des fermes privées ou des voies publiques. Parfois, les bourreaux taxaient également les lépreux et les prostituées, contrôlaient les maisons de jeu ou nettoyaient les latrines et les fosses d’aisance.
En Europe occidentale, les bourreaux étaient souvent boudés par leurs voisins, mais de nombreux bourreaux britanniques étaient largement connus et respectés par le public. La profession était parfois transmise dans une famille.
Pourtant, les bourreaux étaient généralement relégués en marge de la société – et même contraints de vivre littéralement à la limite de la ville.
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Les châtiments médiévaux
Le système juridique médiéval étant fermement ancré dans la théologie chrétienne, les exécutions n’avaient pas pour but de se venger mais, fondamentalement, d’expier les crimes commis. L’exécution était considérée comme une occasion pour le criminel de se confesser et de se repentir et de mériter une « bonne mort ».
Dans la majeure partie de l’Europe, la pendaison était le châtiment des voleurs. Les meurtriers, les violeurs et ceux qui commettaient des vols aggravés subissaient le bris de la roue. Les hérétiques, les sodomites, les sorcières et les pyromanes étaient brûlés, tandis que les femmes accusées d’offenses contre les religions ou la morale, comme l’adultère ou l’infanticide, étaient noyées.
La décapitation était utilisée pour un large éventail de délits, notamment l’homicide involontaire, le vol, l’inceste, l’infanticide ou la fraude majeure. Cependant, les exécutions les plus horribles étaient réservées aux traîtres et aux assassins (dont les crimes étaient considérés comme particulièrement graves parce qu’ils étaient considérés comme des menaces contre les piliers sur lesquels la société était construite) et comprenaient la pendaison, le tirage au sort et l’écartelage.
Lorsqu’un criminel atteignait l’échafaud, il avait souvent l’occasion de parler, de demander à la foule de prier pour lui ou de pardonner au bourreau. Ce spectacle public de repentance se terminait par une mort idéale qui impliquait d’accepter le châtiment et de le subir avec courage et humilité.
